La coupe de champagne serait-elle la nouvelle icône des médias sociaux aux États-Unis ? Produits d’importation, les vins pétillants ne constituent pas moins un formidable sujet de conversations sur ce marché, avec plus de 1 500 sites et blogs abordant régulièrement le sujet. C’est près d’un quart de l’ensemble des publications en ligne sur le vin outre-Atlantique. Grâce au social listening, nous avons pu discerner les différents consommateurs de champagnes aux Etats-Unis. On fait le point !
Sommaire :
Sparkling wines, plus de conversations que de ventes
Le champagne aux mains des flambeurs des médias sociaux
Aux États-Unis, les Épicuriens préfèrent le Prosecco
Sparkling wines, plus de conversations que de ventes
Les discussions sont largement dominées par le champagne, qui cumule 92% de parts de voix sur les médias sociaux quand le Prosecco et le Cava réunis ne parviennent à en obtenir que 8%. Pourtant, le champagne représente à peine plus d’un tiers de la consommation des vins pétillants aux U.S.A. Comment expliquer cette dynamique sur conversationnelle ?
Il faut en premier lieu identifier les communautés de consommateurs au cœur de l’écosystème digital des sparkling wines. Au premier rang en toute logique, les fans de Food & Drink, qui génèrent 32% des conversations. Viennent ensuite les spécialistes Lifestyle & Gossip (23% des conversations), puis Fashion & Style (23% des conversations) et Home & Living (14% des conversations). Une galaxie disparate complétée par les professionnels du Marketing & Tech (7% des conversations) et les fous de Wedding (2% des conversations) ! Recomposées, ces communautés permettent de définir 4 profils consommateurs : les Épicuriens, les Flambeurs, les Connectés et les Classiques.
Le champagne aux mains des flambeurs des médias sociaux
Surprise avec cette typologie : le champagne aux États-Unis n'est pas une affaire de gourmets spécialistes de l’art culinaire. Il s’agit avant tout d’un objet d’ostentation pour des consommateurs désireux de faire valoir leur richesse et leur statut social : les Flambeurs !
Les mots plus cités autour du champagne dessinent d'ailleurs un imaginaire produit profondément ancré dans la culture festive. Les termes « friends », « night », « city », « dinner », « party » révèlent une boisson de la fête par excellence, dont le temps de consommation est celui du soir et de la nuit. C’est aussi un mode d’affichage assumé, en témoignent les termes de « money », « cost », et surtout « photo ».
Dom Pérignon l’a bien compris et a su exploiter l'ensemble de ces codes avec succès. En lançant une bouteille phosphorescente - un objet qui allie le show-off et le clubbing - la marque a appuyé sa dimension statutaire, favorisant l’exhibition sur les réseaux sociaux au même titre que la Rolex ou le sac Hermès. Une opération réussie puisque Dom Pérignon est aujourd’hui 20 fois plus discuté que son concurrent Veuve Clicquot sur le réseau social américain.
Aux États-Unis, les Épicuriens préfèrent le Prosecco
Le consommateur Épicurien, qui aime déguster une bouteille de Champagne lors d’un dîner raffiné, et qui relie fortement l’alcool à son paysage et ses vignes n’est pas pour autant invisible en ligne. Il s’est simplement reporté aux États-Unis sur la consommation des autres sparkling wines.
Si elle est très différente de celle du Champagne, la consommation de Prosecco ou de Cava n’en est pas moins devenue, elle aussi, un moment de démonstration : on sait l’importance du fooding sur Instagram et Pinterest. Alors que les médias sociaux deviennent de plus en plus visuels, ce sont les produits les plus « montrables », ceux qui donnent le plus envie d’être affichés, qui occupent l’espace. Si vous souhaitez profiter de la transformation des médias sociaux en marketplace et comprendre au mieux vos consommateurs, il est temps de saisir cette formidable opportunité business !
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